« Avec cette expérience, ce serait dommage de ne pas recommencer »

L’aventure entrepreneuriale est parsemée d’embuches et celle du startuppeur l’est peut-être encore davantage. Souvent, le premier essai n’est pas le bon et il faut se résigner à abandonner son projet, même si celui-ci était prometteur, pour mieux rebondir. A chaque fois, on engrange une expérience précieuse. Adapti.me était un premier essai pour Antoine Granjon. Ce service de personnalisation des sites web en fonction du profil des visiteurs, qui avait déjà séduit des grands noms comme Intermarché, Leclerc Voyage ou encore Michelin, aurait pu être une nouvelle success story luxembourgeoise. Mais la société a dû déclarer faillite. Antoine Granjon, le cofondateur et CEO d’Adapti.me revient sur cette aventure.

Pouvez-vous nous raconter l’histoire d’Adapti.me ?
« Fit 4 Start, un tremplin pour monter notre équipe et avoir nos premiers clients. »

Quel était le service proposé par Adapti.me plus précisément ?
« Un outil pour permettre aux sites de se personnaliser en fonction du visiteur. »

Pourquoi avez-vous choisi le Luxembourg pour créer votre startup ?
« Un écosystème qui vous pousse dès que vous commencez à percer. »

Faut-il avoir l’expérience d’un échec pour réussir dans le monde des start-up ?
« C'est le genre d'étape qui permet de prendre du recul sur tout ce qui a été fait. »

Quelle leçon souhaitez-vous partager de cette expérience?
« Ne pas avoir voulu commercialiser un produit simple dans un premier temps. »